En plus de ses activités institutionnelles et d’influence au quotidien, le cœur du moteur de Luzerne de France réside dans ses comités exécutifs au nombre de quatre : technique, agronomique, nutrition animale et granulés de bois et biomasses. Tous sont composés de représentants des coopératives adhérentes, de membres qualifiés issus de structures extérieures spécialisées et d’élus missionnés pour suivre la feuille de route de la section.
Au niveau agronomique
L’année a été marquée par la poursuite de projets stratégiques pour la filière. L’étude Valoluz sur la marge cachée de la luzerne a été mise en avant lors des Journées de printemps de l'AFPF et au Congrès mondial, confirmant son intérêt économique à l’échelle de l’exploitation. Un groupe de travail sur la qualité s’est penché sur l’amélioration du taux protéique et les modalités de rémunération pour les producteurs. Le format de restitution de l’enquête Agroluz+ a été enrichi, intégrant les résultats des essais variétaux et de Valoluz pour une analyse plus complète. Dans le cadre du programme Parsada, des tests de désherbage mixte (chimique et mécanique) ont été réalisés afin de réduire l’usage des produits phytosanitaires. Sur ce plan, le suivi des infestations de cuscute s’est intensifié, avec recherche de solutions pour limiter leur propagation. Les essais variétaux se poursuivent en partenariat avec les semenciers, renforçant le rôle moteur de Luzerne de France en innovation agronomique sur luzerne.
Sur le plan de la nutrition animale
L’année s’est inscrite dans la continuité d’une stratégie ambitieuse visant à positionner la luzerne comme un levier majeur pour la performance et la durabilité des filières animales. Le lancement du programme IN-PVSLA, financé par FranceAgriMer, marque une étape clé : en ciblant la santé digestive des équins et des porcs, Luzerne de France construit des arguments scientifiques solides pour diversifier les débouchés durablement. Ce socle de preuves alimente directement des actions de communication. Pour la première fois, Luzerne de France a affirmé sa présence à Equita Lyon (stand et conférence), créant un site internet de référence pour la filière équine. Deux études avec INRAe ont également été conduites, avec des résultats prometteurs, ouvrant des pistes pour de futurs travaux : sur la santé des vaches laitières d’abord avec un effet bénéfique démontré sur la production, en caprins également qui ouvre la voie à une révision de la valeur d’encombrement de la luzerne. Objectif avoué : renforcer le rôle d’expertise technique de référence de Luzerne de France sur ces sujets. Enfin, la mise à jour du poids carbone de la luzerne déshydratée dans Cap'2ER, très attendue, consolide la position de la luzerne comme levier environnemental majeur pour les élevages et l’ancre définitivement dans l’ère post-carbone réclamée par tous, décideurs et citoyens.
Sur le segment technique
Les sujets de vision à long terme préemptent désormais sur le quotidien, témoignant de la qualité des travaux menés avec l’ensemble des directeurs de coopératives ces dernières années : démarche de sécurisation de la filière à destination des équipes, mais également des assureurs, stabilisation du corpus réglementaire ICPE, projection vers la prochaine révision de l’IED, adaptation des outils à l’ère post-carbone dans laquelle entre la filière sont autant d’enjeux stratégiques couverts par le comité. Il en est de même sur les activités de granulation de bois et biomasses pour lesquelles une démarche de communication commune a même été initiée autour du granulé coopératif.










